Lorsque la route Suisse a été inaugurée, les ambulances connaissaient par cœur l'adresse de l'abribus près de l'embouchure de la Versoix. Souvent, des cyclistes tombaient à cet endroit à cause d'un "tremplin" sensé les empêcher de passer devant l'arrêt. Il y a eu des blessés très graves. Fin 2021, des cônes ont été posés provisoirement afin de mettre en garde du danger avec un certain succès.

Après trois ans de "réflexion", des aménagements ont récemment été posés en quinconce. Deux bacs à fleurs très bas, peu visibles donc, prévus pour empêcher le passage des cyclistes. Les potelets "fluos" marquant leur présence sont maigrichons. Aucun panneau indiquant aux vélos l'obligation de circuler sur la route n'est installé au giratoire.

Tout au long de la traversée de Versoix, la piste cyclable slalome aléatoirement entre route et trottoir, au gré de la largeur de la route et d'autres critères abscons, source de dangers pour les usagers tant des trottoirs que de la route. De toute bonne foi, des vélos s'engageront sur l'accotement. Au mieux, ils vont se planter dans les bacs à fleurs s'ils roulent lentement ou, au pire, les utiliser comme tremplin pour s'écraser dans l'abribus ou tomber lourdement sur la chaussée.

Cyclistes, ne tombez pas dans le panneau ! Ah, non, justement il n'y en a pas… Restez sur la chaussée à l'entrée de Versoix !

Photo : albb