17.06.2024 par ro
num.340 juillet-août 2024 p.04
Billet côté évangélique

Urgent ! Retrouver le (bon) sens !
5Si l’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans faire de reproche, et elle lui sera donnée. 6Mais qu’il la demande avec foi, sans douter, car celui qui doute ressemble aux vagues de la mer que le vent soulève et agite de tous côtés. 7Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur : 8c’est un homme partagé, instable dans toute sa conduite. Jacques 1.5–8 (S21)
A qui cette question s’adresse-t-elle ? Si la lettre de Jacques est destinée aux Israélites dans la dispersion ayant reconnu Jésus comme le Messie, n’importe lequel de ses lecteurs est concerné. Pourquoi pas n’importe lequel d’entre nous aujourd’hui ?
Que suppose cette question ? La reconnaissance d’un manque de quelque chose, de toute évidence.
Un manque de quoi ? J’arrête là mon petit jeu de question-réponse.
S’il nous est facile d’identifier la plupart de nos besoins, dans les domaines matériels, de santé, sociaux, affectifs… et de savoir à qui nous adresser pour les combler, il me semble que c’est un peu différent quand il s’agit de reconnaître notre besoin de sagesse. Il y a la tentation de fuir ou d’éviter.
Je pense que cela s’explique, en premier lieu, par le fait que la sagesse est d’une nature très différente : elle s’applique à notre conduite dans la vie, elle intervient dans nos choix lorsque nous sommes à des carrefours, dans nos moments d’épreuve… elle est utile et nécessaire.
L’autre explication de notre propension à faire faux avec notre besoin de sagesse est que nous nous trompons facilement quant au chemin qui mène à sa source :
 Je la trouverai au fond de moi
 Je m’adresserai à plus sage que moi
 Je ne connais pas bien ce dieu dont il est question
Pourtant le Dieu de la Bible (relisons le verset 5) accueille notre demande sans blâme et sans faire d’enquête; et il y répond.
Il est vrai que les versets 6 à 8 mettent une condition à notre demande : la confiance en Celui à qui nous l’adressons. Je suis convaincu que la foi (la confiance) est intrinsèque à la vie humaine. Comment oser s’asseoir sur une chaise sans se fier à son constructeur qui l’a conçue pour cette fonction ? Comment déposer notre argent à la banque, prendre un avion ? Oui, c’est plus facile dans le domaine du tangible, du visible, du matériel.
Il est urgent de nous consacrer à la recherche de Dieu. Il se révèle à nous dans la beauté de sa création, dans la clarté et la cohérence de l’Ecriture, dans les Evangiles annonçant le don de son Fils, nous démontrant sa grâce et sa justice.
Ne soyons pas comme une embarcation sans voile et sans gouvernail, malmenée par les vents et les flots tumultueux des influences mensongères !
Pierre Berkovits

auteur : rédacteur occasionnel

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