Votre pŽriodique communal cŽlbre son anniversaire

 

Les 20 ans du Journal de Veyrier

 

C'est ˆ l'automne 1995 que le Journal de Veyrier connut ses premiers balbutiements. Aprs une douzaine d'annŽes dans la ÇgrandeÈ presse (dont le fameux journal ÇLa SuisseÈ), la signataire de ces lignes jugeait que notre information communale Žtait trop discrte. Elle proposa aux AutoritŽs la fondation d'un media digne de ce nom qui para”trait quatre fois par an, dŽlivrŽ gratuitement dans toutes les bo”tes aux lettres. Aprs rŽflexion au sein de l'exŽcutif et de la Commission municipale d'information, la dŽcision fut prise au printemps 1996. Le Journal de Veyrier serait une publication privŽe, qui travaillerait main dans la main avec la Commune. Le premier numŽro parut le 12 avril 1996.

 

 

Le dŽfi Žtait de taille, il fallait tout inventer: choisir un format, une signalŽtique, dŽcider d'un nombre de pages, trouver un imprimeur et convaincre d'Žventuels annonceurs de se lancer dans l'aventure... que ces pionniers courageux soient ici et ˆ tout jamais remerciŽs!

 

Quelle histoire !

 

Il fallait ensuite animer ces pages, rŽdiger les sujets aprs les avoir trouvŽs, prendre les photos et courir les faire dŽvelopper (nous Žtions encore au temps de l'argentique!), puis les scanner (une affaire ˆ l'Žpoque !).

Restait ˆ ÇmonterÈ les pages, ˆ composer les maquettes de manire ŽquilibrŽe. Pour cela, il existait alors un logiciel qu'utilisaient tous les professionnels: Quark Xpress. L'investissement, de taille, n'Žtait que le premier souci. Fallait-il encore apprendre ˆ se servir de cet outil...

La caisse Žtant alors vide, pas question de Çs'offrirÈ un graphiste. La toute nouvelle rŽdactrice-en-chef dut remonter ses manches. Des nuits entires furent nŽcessaires pour crŽer les premires seize pages du Journal numŽro 1 qui sortit de presse le 12 avril 1996.

 

Vitesse de croisire

 

Trs vite, les sujets afflurent en une telle quantitŽ qu'il fallut grossir la publication. Le numŽro deux comptait dŽjˆ vingt pages et quelques nouveautŽs. Les moteurs tournrent ˆ fond pendant les trois premires annŽes. Au printemps 1999, le Journal se tourna vers un nouvel imprimeur avec une nouvelle formule, c'est-ˆ-dire une nouvelle mise en page. Entretemps, le nombre de pages avait augmentŽ et la publication comportait de temps ˆ autre jusqu'ˆ vingt-quatre pages.

 

L'annŽe 2003 fut celle d'un nouvel imprimeur, City Offset, qui travaille toujours avec nous, treize ans plus tard. Cela signifia, notamment, un changement de papier et un lŽger ÇrelookingÈ. Les pages officielles, rŽparties dans le journal au grŽ des possibilitŽs commenaient ˆ dŽborder. Les reportages sur la vie communale devenaient plus ŽtoffŽs, notamment gr‰ce ˆ une innovation technique: la photo numŽrique.

 

Et survint le numŽrique

 

Entre 2004 et 2005, le Journal de Veyrier passa au numŽrique avec tout ce que cela comporte d'adaptations techniques (rŽglages de l'appareil de Çpremire gŽnŽration È, transfert vers l'ordinateur, rŽglages du contraste pour publication, etc.), qui nous valurent quelques ÇratŽsÈ d'anthologie. Lentement, le Journal crŽŽ sous un angle presque ÇassociatifÈ, devenait un vecteur d'information important. La rŽdaction comme les AutoritŽs communales pressentaient le besoin d'un passage ˆ support plus frŽquent, plus colorŽ... Plus professionnel en un mot.

 

Nouveau Journal

 

La transition se fit un peu dans la douleur, mais, en mme temps, avec la joie que procure tout nouveau projet. La rŽdactrice-Žditrice-metteuse en page nÕy suffisait plus. La photographie couleur, la quadrichromie, nŽcessitaient des outils professionnels plus pointus. Entra alors en jeu le graphiste. Cette sous-traitance nŽcessita une rŽorganisation, mais procura un rŽel Žlan vers un Journal de Veyrier plus lumineux  et plus visible.

En jaune et vert puisque ce sont nos couleurs communales, le nouveau pŽriodique se mit, ds 2006, ˆ pointer son nez six fois par an dans vos bo”tes aux lettres, avec un cahier central dŽvolu aux informations officielles. Les pages de photos en couleurs remportrent un franc succs, surtout lorsque les lecteurs se mirent ˆ pouvoir commander au Journal des copies des photos publiŽes. Un service en plus que ne peut offrir quÕun mŽdia dÕhyper-proximitŽ.

 

De vingt-quatre pages, on passa finalement ˆ vingt-huit, sans parvenir ˆ revenir en arrire (ou trs rarement). AujourdÕhui, le Journal de Veyrier Ç pse È rŽgulirement trente-deux pages, cÕest deux fois plus quÕˆ ses dŽbuts. DŽsormais, il publie les comptes rendus rŽguliers de plusieurs sociŽtŽs, des Žchos en images des principaux ŽvŽnements communaux. Une large place est consacrŽe ˆ la dŽcouverte de talents de chez nous (ce numŽro en est un exemple parfait.)

 

Plumes nouvelles

 

La rŽdaction aussi sÕest ŽtoffŽe avec Matthieu Cevey et Nathalie Germain (par ordre dÕarrivŽe dans lÕŽquipe), puis Martine Urli et, plus rŽcemment, MŽlissa Vuillet. Trois dÕentre eux sont des enfants de Veyrier et cela nous remplit de fiertŽ ! Ils apprennent un mŽtier, en apportant leur curiositŽ, leur fra”cheur, leur vision de Veyrier et surtout des plumes diffŽrentes qui offrent au Journal un relief bien agrŽable. Ils sont lÕavenir du Journal.

 

En 2016, le Ç JdV È est devenu un outil de communication au service de tous. Il a pris de la maturitŽ, il a fait sa place dans la vie communale. Au dŽbut de cette annŽe, les Žchos sont toujours autant favorables et certains lecteurs ne cachent pas leur impatience ˆ voir sortir la prochaine Ždition. Nos annonceurs nous sont fidles (dont une dizaine dÕentre eux depuis le premier jour !).

Pour la crŽatrice de ce Ç petit journal de campagne È, cÕest une vraie satisfaction, un sacrŽ pied-de-nez aux tristes sires qui prŽdisaient lÕŽchec au bout du troisime numŽroÉ

 

Rendez-vous du 7 au 17 avril

 

Pour cŽlŽbrer son anniversaire, le Journal de Veyrier organise une exposition rŽtrospective qui envahira les locaux de La Mansarde – que nous remercions ici de nous accueillir ! – du 7 au 17 avril prochain.

Nous nous rŽjouissons de vous croiser nombreux lors du vernissage qui aura lieu le jeudi 7 avril 2016 ˆ 18h30, au dernier Žtage de lÕEcole Rose.

 

Les groupements et les classes dÕŽcole, sont les bienvenus en-dehors des heures de visites officielles. Il leur suffit de prendre contact avec la rŽdaction (coordonnŽes en Une) pour fixer un rendez-vous. La signataire de ces lignes se fera un plaisir de vous offrir une visite commentŽe !

 

coj