13.10.2019 par ALBB
num.293 novembre 2019 p.12
Dance-Art fête 20 ans à Versoix

Il y a tout juste vingt ans, Pnina Ducach a fondé son école Dance-Art à Versoix. Transformer les locaux d'un garage pour les rendre conviviaux a été le premier défi, relevé avec grâce par cette danseuse professionnelle. Une grande salle de cours avec miroirs, espace indispensable, et un lieu d'accueil à l'étage où élèves et parents peuvent attendre confortablement en jouant, avançant les devoirs en sirotant un sirop, ou un café.

Pnina Ducach est une professionnelle. Elle a commencé à s'initier à la danse classique dès l'âge de 5 ans et n'a plus arrêté, tant cette activité la passionne. Son amour pour cet art l'a conduite à l'Ecole Rudra de Béjart à Bruxelles, puis à l'Opéra de Hambourg avant de pratiquer à New York. Elle est arrivée à Montreux, avant de jeter son dévolu pour le canton de Genève où elle a enseigné.

Son rêve était d'ouvrir son école, afin de pouvoir être libre d'appliquer sa pédagogie, emplie de discipline et humour. Tisser des liens personnels, tant avec ses élèves que leurs parents, est indispensable dit-elle les yeux pétillants. Elle tient à ce que son établissement soit un lieu de rencontre pour que les élèves puissent se sentir suffisamment à l'aise pour proposer leur "pas de deux" lors du spectacle annuel. Place à l'initiative, l'imagination et au sens des responsabilités puisque ces projets, bien que suivis de près, permettent à certaines de venir s'entraîner en dehors des heures de cours.

Quatre-vingts élèves, de 3 à 18 ans viennent régulièrement parfaire leurs connaissances et s'entraîner. La danse est une discipline qui développe l'équilibre, bien sûr, mais aussi la musique, la coordination, la confiance en soi, le respect et tant d'autres qualités utiles pour le mieux-vivre. Pour les plus jeunes, une séance par semaine suffit, mais rapidement, il faut venir plus régulièrement si l'on désire atteindre un bon niveau. Certaines sont là cinq fois par semaine tant elles sont passionnées. Dance-Art est leur deuxième maison. Si d'aventure un contretemps empêche de venir une fois, il est possible de remplacer la séance par une autre.

Après quatre ou cinq ans, le corps est préparé pour se lancer sur les pointes. Le but ultime des élèves qui travaillent énormément pour l'atteindre. Quelle fierté de se sentir voler ainsi, un sentiment de liberté.

Pnina Ducach forme tant les filles que les garçons. Toutefois, elle constate que cette activité attire surtout des danseuses. Elle a eu un élève qui a même suivi les classes sportives du CO pour pouvoir continuer la danse au niveau qu'il voulait atteindre. Il va sans dire que les ballets ont aussi besoin d'hommes pour monter leur spectacle. Vous avez dit égalité ?

20 ans. Une génération dit Pnina Ducah ! Elle reçoit régulièrement des nouvelles de ses "filles" qui ont quitté la région pour étudier ou danser ailleurs. Elle pense que son école est idéalement située au bord de la route Suisse, même si actuellement l'accès est compliqué par les travaux. A ce propos, elle regrette que les habitants aient délaissé Versoix-Bourg, parce que l'ambiance y est agréable et que les commerçants s'efforcent à y mettre de la vie.

Au premier pas de la danse....
Plus d'info sur www.danceart7.com - info@dance-art7.com - 022 779 44 34

 

auteur : Anne Lise Berger-Bapst

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