07.02.2023 par JROC
num.326 mars 2023 p.16 F.C. Collex-Bossy - Marcel Pesenti dit Mimi
Inoxydable Au travers d’un parcours footballistique et humain peu banal, c’est l’histoire d’un enfant de Collex et de la création du club de football local au sein de ce qui était à l’époque, un petit village de la campagne genevoise. Mes débuts à Versoix « On avait une sacrée équipe de A ! Y avait G. Marchi, F. Escoffey, J. Salzmann, Hager. La première équipe avait vu le départ en cours de saison 1959/60 de plusieurs titulaires. Un champ aux Sorbiers pour terrain de jeu Avec Pino Crispini et Louis Girod (qui nous ont malheureusement quittés) on se dit : si on trouve un terrain, on crée un club. On finit par trouver une solution car René Besançon nous donne accès à un champ parsemé de quelques arbres, en dessous de l’école, direction Bellevue. Déménagement forcé à l’actuel stade Marc-Burdet Le terrain des Sorbiers se retrouve déclassé en zone constructible. Nous devons donc quitter les lieux et chercher un nouvel emplacement. C’est là que Marc Burdet nous a dit : je vous donne un terrain, à vous de l’aménager. On l’a fait. Avec les succès et les années, nous avons eu besoin de surfaces supplémentaires. Viendront s’ajouter 2 terrains toujours grâce à la générosité de la famille Burdet sans qui le club aurait pu disparaître. Actuellement, les terrains sont devenus propriété de la commune. Les frais de fonctionnement (infrastructures et budget du club) sont partagés sous l’égide d’un Groupement intercommunal regroupant Bellevue, Collex, Genthod et Chambésy. A ce sujet, un vœu, plutôt un besoin serait que nous puissions, dans un avenir proche, enfin disposer d’un terrain synthétique. La surface existe, il s’agirait du terrain C actuel. Anecdote : vestiaires et spaghettis Au début, nous n’avions pas de vestiaires. On devait aller se changer à l’école et se laver dans un bassin à l’eau froide. Mes parents qui habitaient à 200 m. nous alors proposé de venir à la maison après les matchs. Toute l’équipe débarquait dans la cuisine, ma maman préparait les spagouses et nous allions nous doucher chacun à son tour. La situation a évolué lorsque, le maire M. Maréchal nous dit : « La commune n’a pas de moyens mais on vous met à disposition un vide sanitaire haut de 80 cm qui se trouve sous l’école. Si vous creusez vous-mêmes, on vous fait les douches et toilettes. » On s’est mobilisé à 30 ou 40 pour creuser les 2 m 50 à la pioche et avec l’aide des machines des agriculteurs. On avait nos vestiaires. Le foot c’est ma vie
Joueur véloce, Mimi avait, selon l’expression consacrée, les deux pieds. Précieux pour une équipe ! Aujourd’hui à 82 ans (61 ans après la fondation du FCCB) il en est le vice-président.
auteur : Jacques Rochat
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