25.06.2010 par ALBB
num.200 juil. 2010 p.03
A propos des cabanes des pêcheurs

 Le 8 juin, les cabanes de pêcheurs ont été présentées à un public très remonté par l’inesthétisme de cette construction. La colère était perceptible et les fonctionnaires d’Etat et de la Commune présents pour défendre le projet ont bien senti que la destruction de la plage n’était pas acceptée.
L’Etat se cache derrière la Commune et vice-versa. Après de difficiles recherches, j’ai retrouvé le crédit voté par le conseil municipal à l’unanimité (20 voix) le 21 septembre, mais il faut reconnaître qu’on aurait voulu noyer le poisson, on ne se serait pas pris autrement. Pour des cabanes de pêcheurs, c’est un comble !
Il s’agit d’un crédit de SFr 211’000.- baptisé «travaux environnement» dont la liste ne figure même pas sur le PV de la séance ! En insistant, on finit par apprendre qu’il s’agit de divers travaux un peu partout sur le sol communal dont SFr. 60’000.- consacrés aux arrivées d’eau et électricité, tant à la buvette que pour les nouvelles cabanes et la réfection du mur. Dans ces conditions, pas étonnant que plusieurs conseillers municipaux m’aient affirmé n’avoir jamais voté une telle construction.
Les commissions tant des finances que de l’environnement ont donc aperçu ce programme, mais il est clair que les détails manquaient à l’appel. Les préavis ont quand même été positifs.
Toutefois, les conseillers municipaux, s’ils s’étaient montrés plus curieux, auraient pu questionner le conseil administratif, demander des précisions et, le cas échéant, marquer leur désapprobation.
Une telle manière de procéder est surprenante. Il serait judicieux que les projets votés soient mieux présentés et les listes «à la Prévert» telle que celle de septembre dernier bannies !
Le 8 juin, les cabanes de pêcheurs ont été présentées à un public très remonté par l’inesthétisme de cette construction. La colère était perceptible et les fonctionnaires d’Etat et de la Commune présents pour défendre le projet ont bien senti que la destruction de la plage n’était pas acceptée.

L’Etat se cache derrière la Commune et vice-versa. Après de difficiles recherches, j’ai retrouvé le crédit voté par le conseil municipal à l’unanimité (20 voix) le 21 septembre, mais il faut reconnaître qu’on aurait voulu noyer le poisson, on ne se serait pas pris autrement. Pour des cabanes de pêcheurs, c’est un comble !

Il s’agit d’un crédit de SFr 211’000.- baptisé «travaux environnement» dont la liste ne figure même pas sur le PV de la séance ! En insistant, on finit par apprendre qu’il s’agit de divers travaux un peu partout sur le sol communal dont SFr. 60’000.- consacrés aux arrivées d’eau et électricité, tant à la buvette que pour les nouvelles cabanes et la réfection du mur.
Dans ces conditions, pas étonnant que plusieurs conseillers municipaux m’aient affirmé n’avoir jamais voté une telle construction.

Les commissions tant des finances que de l’environnement ont donc aperçu ce programme, mais il est clair que les détails manquaient à l’appel. Les préavis ont quand même été positifs.

Toutefois, les conseillers municipaux, s’ils s’étaient montrés plus curieux, auraient pu questionner le conseil administratif, demander des précisions et, le cas échéant, marquer leur désapprobation.

Une telle manière de procéder est surprenante. Il serait judicieux que les projets votés soient mieux présentés et les listes «à la Prévert» telle que celle de septembre dernier bannies !

A l’avenir, vu la levée de boucliers de Joli-Port (qui ne l’est plus !), on peut espérer que nos politiques à tous les niveaux et de tous bords prendront le temps d’étudier les plans en détail avant soit de les proposer, soit de les voter !

Les cabanes de pêcheurs sont installées et ne partiront pas. Il est évident que cette profession ne peut pratiquer qu’au bord de l’eau. Un groupe de citoyens, dont un pêcheur, a été réuni et essaye «d’arranger les bidons» en collaboration avec les services étatique et communal dont il faut noter la bonne volonté.

L’Etat a une ligne de crédit pour la renaturation qui est alimentée non pas par des impôts, mais par une taxe prélevée par les SIG sur les factures d’électricité (c’est de toute façon la population qui paie…). De l’argent est donc à disposition pour des travaux d’amélioration.

Une série de proposition a été présentée, principalement la plantation de végétation entre le cheminement et les cabanes (roseaux, saules) afin de diminuer l’impact visuel des cabanes. Les arbres proposés seront déjà relativement haut (3 mètres). A l’entrée du parc côté Port-Choiseul, il y a un endroit où des bancs et de nouveaux végétaux seront installés. Ainsi, il sera possible de s’asseoir face au Mont-Blanc comme d’antant. Il serait aussi envisageable d’allonger de quelques mètres la grève côté Versoix (avec du gravier – mais idée à définir).

Des projets concrets seront présentés aux Autorités versoisiennes en septembre et au groupe de travail juste après. Les travaux pourront être entrepris ensuite. De toute façon, les plantations ne peuvent s’effectuer qu’en automne ou au printemps pour garantir leur succès.

Une autre idée a été évoquée, mais elle ne peut être envisagée dans ce même cadre : rendre accessible le bord du lac le long du parc suivant soit en enlevant la haie ou autrement en aménageant la rive. Cette proposition ne dépend pas de la remise en état de Port-Joli, mais appartiendrait à des projets que la commune pourrait entreprendre à long terme. Le budget pour ce genre de travaux est élevé. En attendant, il serait judicieux de bien élaguer la haie afin que, assis sur les bancs, le public puisse aussi admirer le lac et les montagnes sur toute la longueur de la promenade.

 

Photo : Pierre Dupanloup

auteur : Anne Lise Berger-Bapst

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