Dans la presse genevoise on constate que, tour à tour, quelques membres de son conseil d’administration (CA) contactent les journaux pour exprimer leur opposition contre l’initiative IN 163 (pour un pilotage démocratique de l’aéroport de Genève).
Déjà, en août, Monsieur Patrick Schmied, dans un article apparu dans le journal PDC No 266 s'est félicité de constater que l’aéroport allait travailler pour réduire le nombre de décollages nocturnes par des avions en retard sur leur horaire prévu. Or, non seulement il ne semblait pas savoir que le fameux PSIA nous promets 3 vols long courriers par nuit partant après 22h, mais il n’avait pas compris que ce sont les atterrissages tardifs, beaucoup plus nombreux que les décollages, qui influencent énormément les courbes de bruit.
Ensuite, dans une lettre à la Tribune de Genève, Monsieur Bertrand Reich, Président du PLR et membre du CA, était censé avoir dit que « le conseil d’administration est composé uniquement de personnes désignées démocratiquement par les élus (si seulement !).
Après ces lettres ,c’était la présidente de l’aéroport, Madame Corine Moinat (dans Le Temps), et Monsieur Pierre Bernheim, premier vice-président du CA (dans la Tribune), qui ont essayé de nous convaincre que l’aéroport est sur la bonne voie (sur la bonne piste ?) et que celle-ci pourrait être très perturbéesi l’IN 163 passe.
Difficile d’aller plus haut que les deux derniers, donc on est revenu à terre avec un habitué de la lutte en faveur de la croissance à l’aéroport, Jacques Jeannerat, ancien député PLR et directeur de la CCIG (Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève). Dans son courrier (qui, selon la rédaction du Temps, fut écrit à Versoix le 22 septembre), il semble vouloir nous convaincre que les autorités ont tout le pouvoir dans la matière de l’aviation à Genève. Autrement dit, nous devons, toutes et tous, «courber l’échine » devant eux.
La fin de son courrier, c’est :-
Pour l’aéroport et son avenir, pour la démocratie, ce sera pour moi (JJ) NON à l’IN 163.
Je crois que pour plaire à toutes les personnes qui ont signé l’initiative, ou qui souffrent des nuisances de bruit ou de pollution à cause des avions, on n’a qu’à remplacer le « NON » par un « OUI »
