Le festival du chocolat, qui aura lieu le 2 avril prochain, c’est bien suÌ‚r des stands de dégustation, des expositions d’œuvres en chocolat ou des tours en Choco-trains. Mais c’est également un engagement humain proportionnel aÌ€ la taille de l’événement. A ce titre, la municipalité de Versoix a pris l’habitude d’engager de nombreux jeunes afin de les faire participer au bon déroulement de la manifestation.
Cette année par exemple, cinquante ados ont été embauchés. Ils occuperont des taÌ‚ches en matié€re de coordination, d’intendance, et la majeure partie d’entre eux seront chargés du stationnement et de la circulation. Pour ce dernier poste, c’est la police municipale qui les encadrera. Une collaboration dont se félicite le Sergent Jean- Michel Dubuis qui juge ce partenariat bénéfique aÌ€ tous point de vue. «D’abord, les ados sont rémunérés et de plus ils prennent confiance en eux aÌ€ travers les responsabilités qui leur sont confiées. De notre côté, cela nous permet d’entretenir des rapports différents que la traditionnelle relation policier-ado. Il s’agit d’une véritable collaboration et ça c’est tré€s important. Du coup, cela nous permet aussi de mieux les connaiÌ‚tre ». Selon le policier, cette démarche permettrait aussi aux jeunes de mieux comprendre leur métier. «Ils sont confrontés aÌ€ la réalité de notre quotidien et constatent que ce n’est pas si facile. Que les gens ne sont parfois pas si aimables, qu’il faut garder son sang-froid. Et essayer de prendre de la distance par rapport aux situations.»
Faut-il parfois les recadrer? «Oui, et nous sommes laÌ€ pour les conseiller en toute circonstance. Mais ils s’adaptent tré€s vite aÌ€ chaque situation du moment qu’on leur fournit un cadre de travail. De manié€re générale, on constate qu’ils sont heureux d’avoir travaillé pour la commune. Je dois dire qu’ils sont également sensibles au fait que les politiques viennent les féliciter pour leur engagement.»
Ce travail ponctuel aurait également permis de réduire consi- dérablement les délits lors des grands événements organisés par la commune. « Comme les jeunes gé€rent en partie les lieux, leurs copains ne viennent pas se- mer la zizanie, car ils se connaissent tous».