20.10.2016 par AP
num.263 novembre 2016 p.19
Celia Oceane nous invite à prendre de la hauteur avec son single « High »

Après une place de demi-finaliste à l’Eurovision 2015, Celia Oceane, jeune chanteuse originaire de Bogis-Bossey, présente son nouveau single « High », ainsi qu’un clip tourné à Los Angeles. Rencontre avec une ambitieuse artiste de chez nous.

Sur scène depuis l’âge de 6 ans, Celia Oceane a commencé sa carrière avec des rôles dans des comédies musicales. A 16 ans, elle effectue régulièrement des déplacements à Londres pour un projet musical, et choisit de ne se consacrer qu’à la chanson anglophone. Les accents aigus de son nom tombent, et cette transition s’effectue de manière naturelle. «Quand je chante, c’est important qu’il n’y ait pas de limites, de barrières de langue. Que ce que j’ai à dire puisse vraiment être entendu par tout le monde», explique-t-elle. Elle commence à composer ses propres textes, ce qui l’amène à concourir à l’Eurovision en 2015, où son morceau «Letter To Myself» la projette jusqu’à la demi-finale (voir nos éditions de 2015).

Depuis cette expérience, Celia Oceane a fait du chemin. A Los Angeles, elle est suivie par le très renommé coach vocal Nick Cooper (Beyoncé, Emeli Sandé). Lors d’une représentation musicale dans les rues de Genève, elle fait la rencontre de son producteur, LoadTrack, qui s’arrête pour l’écouter, séduit par sa voix. Neuf mois de collaboration sur la même longueur d’onde plus tard, le single High sort, en septembre 2016.

Prendre de l’altitude

Avec son titre ambigu, «High» ne parle pas d’un état second provoqué par des substances psychotropes. Habituée à semer des éléments philosophiques dans ses compositions, Celia Oceane a écrit ce morceau alors qu’elle était dans l’avion, ce qui lui a inspiré une réflexion métaphorique : «Je suis en hauteur et je me rends compte que, peu importe ce qu’il se passe, je n’ai plus rien entre les mains. On ne contrôle pas tout. On lance les choses en prenant des décisions, et c’est la vie qui fait ce qu’il y a à faire avec. Il n’y a pas de retour en arrière.»

En arrière justement, il y a son morceau «Letter To Myself» présenté à l’Eurovision. En comparant ce titre à «High», Celia Oceane constate un changement de style, devenu plus pop/R’n’B, mais également une évolution personnelle. Bien qu’elle désire rester fidèle à elle-même, comme le transmet sa première chanson, elle se rend compte que grandir l’a changée, la rendant plus sûre de son identité musicale et de sa féminité.

Déterminée et réaliste

Cependant, s’il y a quelque chose qui n’a pas changé, c’est la détermination de la jeune femme, qui impressionne ceux qui croisent son chemin. «Parfois j’entends : ‘Tu es encore tellement jeune, tu as le temps’, mais c’est un métier où il faut commencer très jeune, parce que ça ferme ses portes très très tôt. Pour certains, c’est peut-être trop tôt, mais pour moi, c’est le moment !»

Après un passage à Genève, où la jeune artiste s’est produite dans deux restaurants et aux Fêtes de Genève, Celia Oceane et son producteur s’apprêtent à retourner sur Londres, afin de préparer la sortie des singles suivants. Plutôt que de produire rapidement plusieurs morceaux, ils préfèrent d’abord faire découvrir l’univers de la chanteuse et rallier un public qui la suivra à l’avenir. Et quant à l’avenir justement, Celia Oceane reste positive et réaliste : «Je sais que c’est ce que je vais faire jusqu’à la fin de ma vie, que ça marche ou que ça ne marche pas. C’est une aventure. Mais j’ai confiance. Ce qui m’importe, c’est de continuer à partager le plaisir que la musique m’apporte.»


Retrouvez Celia Oceane sur :
- Instagram: itsceliaoceane
- Facebook: Celia Oceane official page
- Twitter: celiaofficial1
- Youtube: Celia Oceane

 

auteur : Anouk Pernet

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