17.03.2016 par LR
num.257 avril 2016 p.10
Boléro – chapitre 5

Chi va piano, va sano … On ne saurait dire mieux, lorsqu’on voit l’évolution du chantier (la fameuse fontaine, style esplanade des Nations – d’où ce que l’on en dit) avancer lentement, très lentement. Mais ne vous inquiétez pas ! On ne peut pas travailler par les gros froids, la pluie continuelle ou les glaçons qui vous pendent au bout du nez.

Peut-être qu’ils nous font durer le plaisir et que l’on veut aiguiser notre patience, afin de découvrir en mai (probablement !) les nouvelles inventions fluviales de notre environnement « Boléroesque » ! Il est vrai aussi qu’on ne peut pas sécher du ciment par de très basses températures et un ciel ruisselant ! Malgré tout, allez admirer quand même l’évolution de ce chantier de tuyaux et de béton, votre curiosité ne sera pas déçue.

Les beaux jours reviennent, les bacs à fleurs de la treille verront peut-être quelques couleurs printanières égayer cette terre nouvellement engraissée, l’eau du canal prendra ses teintes bleutées, verdâtres ou grises (selon le temps) et rien ne vous empêchera de vous prélasser sur les bancs en écoutant le murmure des vaguelettes de notre beau « Danube » et pour terminer, d’aller boire un verre au bistro, de flâner à la bibliothèque ou d’admirer la dernière exposition, surtout si elle est celle d’un peintre à la cour de Louis XVI.

Vive le printemps et Joyeuses Pâques ensoleillées !
 

auteur : Lucette Robyr

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