23.01.2016 par MJ
num.255 février 2016 p.01
Edito

Une Esplanade de charme 

Et hop, par terre …

- La fin de l’année sera douloureuse dans le bas du dos et du côté du poignet.
- Mais mon pauvre monsieur, je vous comprends, cela m’est arrivé hier !
- Comment ?
- Oui, au même endroit. Coudes et genoux en sang !
- Heureusement la permanence n’est qu’à deux pas.
- Vous n’avez pas emprunté le chemin tapissé ?
- Oui, je me suis pris les pieds dedans.


Voilà.
Et la saison froide ne fait que débuter car peut-être allons-nous vivre un hiver rigoureux, et naturellement l’esplanade de Versoix-Centre va se transformer en une splendide patinoire sponsorisée «Versoix-je-glisse» terriblement efficace, avec chutes garanties les quatre fers en l’air.
Les responsables savent que le recouvrement de cette esplanade est dangereux puisqu’ils ont installé des « tapis antiglisse », « balisé » le parcours pour se rendre dans les divers établissements et placé une signalisation « dégageant » leur responsabilité.
Les beaux panneaux jaunes disent « la commune et le propriétaire ne sont pas responsables en cas de chute » … tu parles !
Donc ils savent que le quidam peut se ramasser une pelle, se fracasser le nez, devoir porter un plâtre et pire encore.
Ils ne peuvent pas dire « on ne savait pas » ou « c’est sa faute, n’avait qu’à faire attention » !

Le sol n’est pas adapté.
Mais que faire ?
Faut-il le changer ou modifier sa structure ?
Qui est responsable ?

Je n’ai pas la compétence pour proposer une solution efficace, d’autres l’ont et il me semble que ce problème de sol dangereux est suffisamment important pour que nos autorités tentent d’y remédier autrement que par des … emplâtres peu efficaces.

Notez que d’autres « dangers » guettent tous ceux qui veulent profiter de Versoix-Centre ! Mais ça, ce n’est que du matériel, facilement réparable. Au pire cela polluera un peu plus le superbe ruisseau qui, comme le Danube, a perdu ses couleurs.
Nous n’avons pas encore de photos de personnes ayant, comme cette voiture, «plongé» dans ce beau ruisseau.
Mais cela ne saurait tarder !

Michel Jaeggle
Photo : Jacques Robyr

auteur : Michel Jaeggle

<< retour