Projet de logo pour ce nouveau parti "indépendant"
24.01.2013 par MJ
num.225 fév. 2013 p.01
Edito 225

Eolienne politique

Ainsi Madame Perrella-Gabus, conseillère municipale de Versoix, élue sous la couleur du PDC change d’orientation politique et opte pour le vernis MCG.

Dans ce rôle de girouette, elle aurait pu au moins choisir le parti des Verts car munie d’un générateur, elle produirait au moins un petit quelque chose provenant d’une source naturelle.

Elle est donc exclue du parti PDC mais elle siège quand même toujours au Conseil Municipal, sous une étiquette sans couleur politique. Elle est donc qualifiée d’indépendante.

Certaines personnes me diront qu’il est normal que cette municipale reste en fonction puisqu’elle a été élue.
Elue oui, mais sous l’étiquette d’un parti, le PDC, dont elle se devait de défendre les valeurs politiques.

Or, lors des élections communales de mars 2011, élections proportionnelles faut-il le rappeler, aucune liste ne portait le nom de ce parti « Indépendant ». Il n’a donc fort logiquement pas pu obtenir le quorum, c’est-à-dire le nombre de suffrages minimum nécessaires pour qu’un candidat ou une candidate de ce parti soit élu(e).
Tandis que le nombre de suffrages obtenus par le PDC pour cette élection lui donnait le droit de voir siéger 6 personnes au Conseil Municipal, il se retrouve actuellement avec un représentant de moins, et les électeurs et électrices qui ont choisi ce parti pour les représenter sont spoliés. Ils sont en droit de crier à l’injustice. Et le parti aurait, me semble-t-il, le droit de faire siéger à la place de «cette girouette politique» le «vient ensuite» des candidats inscrits sur la liste du PDC.

D’autre part, il est cocasse de savoir que lors de cette élection de mars 2011, seules 5 personnes ayant choisi une liste MCG ont accordé un suffrage à Madame Perrella-Gabus. Le soutien MCG dont jouit cette personne me semble bien léger !

Il paraît donc évident que Madame Perrella-Gabus devrait être exclue du Conseil Municipal versoisien puisqu’elle ne représente aucune légitimité.
Mais je ne suis pas juriste, mais juste perplexe  ...

 

 

auteur : Michel Jaeggle

<< retour