Monsieur Jean-Marc LEISER
M. John Kummer
M. Thierry Fauchier-Magnan
22.09.2012 par TM
num.222 oct.2012 p.10
Un autre tour de manège

Avec M. le Maire, Claude Genequand, on faisait encore une fois le tour de l'évolution des travaux et l'on apprenait la fermeture du pont de la Route de la Douane à Sauverny, juste à la frontière, empêchant pour un an environ l'accès à la France voisine par cet itinéraire, cycles exceptés !

Avec M. Malek-Asghar, on revoyait Versoix Centre-Ville sous un angle financier et l'on faisait le tour des vacances, de la piscine et ses presque 36'000 entrées aux vestiaires de la plage, pris en charge au tiers par la commune, alors que plus tard, répondant à M. Angelo, il nous en apprenait plus sur une minorité incivile et les travaux de nettoyage qu'elle occasionne quotidiennement.

Puis M. Lambert nous offrait un tour dans la vie versoisienne lors de son habituel quart d'heure social, annonçant notamment la mise en place d'un itinéraire dans les coulisses de la ville, allant du système énergétique "de pointe" de Versoix-Centre aux éléments insoupçonnés du patrimoine, afin d'éveiller la curiosité populaire et d'informer les curieux.

Ensuite, l'on votait une modeste contribution de 30'000 francs à la rénovation de l'église catholique, sur un coût total de 2'400'000 francs. L'abbé Vincent, alors présent, parlera de "laïcité intelligente", puisque ce lieu de culte est aussi partie intégrante du patrimoine versoisien.

Alors que la plupart des travaux sur le Chemin de Braille seront pris en charge par l'état, M. Genequand demandait au CM d'accepter une participation de 350'000 francs pour réaménager celui-là; ce qui fut à nouveau accepté à l'unanimité des 25 conseillers présents ! Enfin, non tout à fait, puisque l'usage veut que l'un s'abstienne pour éviter les séquelles d'un vote unilatéral !

En outre, on retournait sur l'étude des conteneurs enterrés pour l'accepter par 23 "oui" et deux abstentions, après que M. Sauter eut précisé sans protestation que l'opération n'avait pour but que la propreté et l'hygiène, ainsi qu'un tout petit retour sur investissement. Il affirmait aussi que lesdits conteneurs (pour déchets ménagers) n'amélioreraient en rien le taux de récupération et que dans cette optique-ci, l'on put très bien "mettre en oeuvre les objectifs autrement et plus simplement". Quoiqu'il en soit, le sort de ces quelque 165'000 francs était donc scellé, l'étude allant "jusqu'à l'autorisation de construire" sera bien instruite et l'on décidera alors en bout de course si les quelque 5 millions qu'il coûte seront investis dans ce projet.

Enfin, à la place de M. Sonney (qui avait annoncé sa démission), on assermentait Mme Métrallet pour un autre tour de manège.


M. Leiser
Il se réjouit de la forte fréquentation de la piscine et, par une comparaison avec le taux d'accueil d'une piscine scolaire standard, en profite pour insister quant à au bassin olympique que l'on construirait en coopération avec d'autres communes ou avec le canton. Par ailleurs, il confiera à la presse en coulisse qu'il préférerait que l'on dépensât dans ce genre de projets, avant d'investir dans des conteneurs enterrés.

M. Kummer
Il est intervenu car il s'étonnait que l'on ne sût rien du concours lancé en rapport avec le PSD, s'étonnant sans doute de voir filer si peu de documents sur le sujet durant l'été, alors qu'une table ronde publique sera tenue le 29 octobre. Cependant, M. Genequand lui rappelait le secret auquel il est tenu, à cause de la nature même de ce type de concours et de l'influence que peut avoir la publication des projets en cours de route. Cela étant, M. Kummer faisait certainement référence au non-dits et au risques de "se retrouver sur le fait accompli" qu'il avait mentionné au début de l'été.

M. Fauchier-Magnan
Il se félicite du vote concernant l'église; tout particulièrement du fait de sa participation à l'association paroissiale de St-Loup. Il s'exprime ainsi sur le "couronnement d'un projet datant d'il y a dix ans". Il rappelle que le canton participe fortement à cette rénovation et affirme qu'il ne serait pas une mauvaise chose que la commune réitérât son aide à l'avenir, fût-elle d'ordre non financier.

auteur : Thomas Mazzone

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