20.11.2020 par ALBB
num.304 déc. 2020-janv.2021 p.01
EDITO : 2020, une année à oublier ?

Une maladie a réussi à arrêter, ou presque, l'activité humaine. Nos habitudes sociales ont été déconseillées, voire interdites, pour des raisons sanitaires. Voyages, concerts, mariages et autres événements traditionnels ? Annulés ou reportés ! Quelle tristesse ! Ce virus, pourtant invisible, a causé des dégâts sociaux et économiques qui sautent aux yeux.

Que de malades, d'angoisses et de deuils ! Que de chômage partiel ou total, de précarité dans un pays pourtant réputé riche. Un brutal rappel que vie ou situation économique ne sont pas éternelles, qu'il faut savoir en profiter, dans le sens noble du terme, et tâcher de les préserver.

Pour entrer dans 2021, que prendre dans nos baluchons ? L'inventivité dont chacun a su faire preuve pour entretenir les liens qu'il avait patiemment tissés, ces moments de solidarités intenses, ces yeux qui brillent pour refléter les sourires masqués, bref, tous ces morceaux de complicité formant ce puzzle d'humanité indispensable. Au moment de tourner la page 2020, sachons garder ces points positifs.

Les nouvelles de vaccins en développement, même s'ils ne seront pas la panacée, ni disponibles immédiatement, peuvent nous laisser espérer une année 2021 moins chamboulée. Mettons l'essentiel au centre, à savoir la vie humaine. L'économie doit être à son service, non le contraire ! Profitons de cette crise pour réinventer un monde moins injuste.

Alors, il sera possible d'enfin laisser tomber nos masques et sourire à la vie en retrouvant nos proches en chair et en os. C'est nourri de cet espoir qu'une bonne nouvelle année peut être souhaitée.

 

auteur : Anne Lise Berger-Bapst

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