L’eau, une affaire juteuse.
Ainsi à Divonne il est question de créer une usine d’embouteillage.
Mais que mettre en bouteilles ? En boîte, on peut mettre y beaucoup de choses, au propre comme au figuré, mais en bouteilles ?
Du vin ? Pas de vignes dans les alentours.
De l’huile ? Pas le bon climat.
Des jus de fruits ? Pas assez de vergers.
Reste donc l’eau, celle de la Versoix.
On l’utilise bien pour les bains, elle doit donc être bonne à embouteiller, même après.
Pourquoi se gêner.
Il y a bien l’eau d’Evian et celle de Thonon, pourquoi pas celle de Divonne !
La destination de cet or bleu : la Chine, à plus de 6000 km de Divonne, on croit rêver.
Et si cela créait des problèmes d’approvisionnement pour les riverains ? Pour les agriculteurs ? Pour la nature ? ça, on ne le sait pas.
Ce dont on est certain par contre, c’est que cette usine d’embouteillage va en créer d’autres … sur les routes au moment de la livraison.
- Qui a dit pollution ?
- Si, j’ai entendu « pollution » !
- Non, j’ai dit « solution ».
- Ah bon, et quelle est cette solution pour de pas avoir d’embouteillages sur les route ?
- Ben.. le transport aérien. Il suffirait de construire un aéroport dans le coin, du genre Notre-Dame de Divonne, cela éviterait aussi une saturation de l’aéroport de Cointrin et dans quarante ans, on en parlera encore.
