20.11.2017 par ro
num.274 déc.2017-janv.2018 p.11
Courrier de lecteur

Le Macaron à Versoix est plutôt rance

Le régime des macarons est en vigueur à Versoix depuis quelques semaines, et il serait intéressant d’avoir des chiffres sur la participation des Versoisiens à cette nouvelle politique de parking, ainsi que sur le réel impact de ce nouveau régime.
En effet, sur le fond, l’idée est plutôt bonne, puisqu’il s’agit de limiter l’invasion des voitures tampons, et d’offrir plus de places à ceux qui fréquentent les commerces locaux et de favoriser les résidents. Or, encore faut-il pouvoir l’acquérir. Celles et ceux qui ont entrepris les démarches pour l’obtenir ont en effet d’abord goûté au plaisir de la lourdeur administrative (excessive) de la Fondation des Parkings. Cette lourdeur procédurale en a peut-être rebuté certains.
Et puis, il y a les cas spéciaux voire exceptionnels ; ou le sont-ils vraiment ?
Prenez mon cas ; citoyen responsable et plutôt convaincu par ce nouveau régime de parking, j’entreprends les démarches en août, et m’entends dire que, malgré mes 18 ans de résidence dans la commune, mon statut de contribuable et résident ne suffit pas, il faut aussi que la voiture soit à mon nom, ce qui n’était pas le cas. Pas de sésame.
Plus récemment, j’entame une nouvelle activité professionnelle qui vient avec une voiture de fonction. Or, celle-ci est immatriculée dans le canton de Vaud. Pas de sésame.
Pire, cette nouvelle activité, m’amène à travailler depuis chez moi 2 à 3 jours par semaine, et ce qui devait arriver, arriva ; une bûche, à 100m de chez moi ; une première en 18 ans.
Dans le but d’avoir à éviter de collectionner les papillons, je me rends à la Police Municipale pour leur expliquer mon cas, dans l’espoir qu’une solution puisse être trouvée. La solution existe. Il s’agit d’acheter des macarons journaliers (à gratter) d’une valeur de CHF 10/ jour, ou transcrits sur une année, environ CHF 1200 (sans les jours de vacances et d’éventuels jours de congé en semaine). La solution parking-Tribolo est un peu chère, vous en conviendrez.
La période de déploiement de ce régime est encore un peu courte pour en tirer des conclusions, mais j’invite néanmoins nos autorités à considérer la présente, et à évaluer si leurs décisions, leurs démarches et leurs stratégies sont réellement pensées dans le sens du bien-être de leurs concitoyens ; car vu de mon côté, il faisait mieux vivre à Versoix il y a 2 mois qu’aujourd’hui.

PS : Merci par avance à nos sympathiques agents municipaux pour leur compréhension.

Charles Buffle
Le Bourg, Versoix

auteur : rédacteur occasionnel

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