16.02.2011 par ro
num.206 mars 2011 p.03
Place du Bourg. A propos des poubelles en terrier

 Réponse à l’article «Place du Bourg: des poubelles en terrier – Nouvelles poubelles» rédigé par Mme Anne Lise Berger-Bapst, paru dans le n° 204 du mois de décembre 2010.

L’implantation des deux premiers conteneurs enterrés (ou terriers) à Versoix a été réalisée dans le vieux bourg de Versoix, à l’angle de la rue de l’Industrie et de la rue des Moulins, sur un emplacement au-dessous duquel plusieurs services desservent ce quartier.

Contrairement à ce que la rédactrice affirme, les services techniques communaux avaient connaissance des différents canaux installés par les SIG (Services Industriels de Genève) dans le sous-sol; la réalité du terrain démontre régulièrement un certain écart entre la représentation sur des plans des tracés des conduites souterraines (liste non-exhaustive: électricité, eau, eaux usées, eaux claires, téléphones, gaz, téléréseau, éclairage public, fibre optique) et leur trajectoire réelle enfouie sous les pas des passants. Ce constat peut accentuer parfois la complexité d’un chantier en cours de réalisation. Pour répondre à la rédactrice, aucun chantier touchant un sous-sol dans une zone d’habitation n’est conduit sans avoir consulté préalablement les plans des SIG pour adapter le travail à effectuer.

Quant aux nuisances olfactives, même sans clapet, force est de constater que les émissions de mauvaises odeurs sont quasiment inexistantes pour des sacs contenant des ordures ménagères jetés dans ces conteneurs enterrés; en effet, celles-ci, sont ainsi temporairement stockées au-dessous du niveau de la chaussée, dans l’obscurité totale, à une température sensiblement inférieure aux températures estivales qui permettaient auparavant de diffuser de sympathiques relents.

Les considérations de la rédactrice sur l’aspect esthétique des goulottes (structures métalliques permettant d’introduire les sacs dans les terriers) nous laissent songeurs puisqu’elle semble leur préférer, pour le bourg et son cachet historique, une douzaine de conteneurs brinquebalants, régulièrement saturés, avec leur couvercle très souvent relevé, en offrant ainsi une vue imprenable sur des ordures et leurs cohortes de mouches en délire…

Enfin, la rédactrice, à la fin de son article, met en doute la probité des services techniques communaux en insinuant que ceux-ci ont trompé la population versoisienne en présentant des plans qui ne correspondaient pas à la réalité. Nous préciserons simplement que les plans utilisés pour l’implantation des deux premiers terriers à Versoix sont conformes à l’autorisation de construire déposée et octroyée par le département compétent (DCTI); plans consultables avant et pendant la réalisation de ce projet.

STVE – Marc Sanguinetti

auteur : rédacteur occasionnel

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