25.04.2017 par LR
num.268 mai 2017 p.06
Boléro – Vive le printemps !

Depuis quelques semaines le soleil nous baigne de sa chaleur plus ou moins dense pour la saison suivant les caprices de la météo. Et là, sous la longue treille, les glycines s’enrubannent et s’agrémentent de jolies grappes bleues et blanches lançant un clin d’œil aux armoiries versoisiennes.
Plus loin, ce sont des lierres ou des cytises qui s’animent sous la brise du vent en concours de vitesse pour qui sera la première branche à s’entortiller autour du fil tuteur. Ici on repère une vigne sauvage qui projette avec élan ses vrilles en délicates arabesques. Que dire des parfums enivrants que vous sentez tout au long du parcours ! Vous regardez, vous observez ! … L’eau claire coule à nouveau dans le canal en petites vaguelettes générées par le vent ou la bise. Déjà l’on flâne sur les bancs ou les terrasses des bistros. La vie renaît de toutes parts. Même les jets d’eau ont repris leur incessante gymnastique de saut à la perche, au grand bonheur des enfants. Ils vont et viennent, de la gare, de la bibliothèque, des magasins ou de l’exposition en cours. « Dessins », vous en découvrez de toutes les sortes, en noir et blanc ou en couleurs, au fusain, au crayon, à l’encre de chine, au pinceau variant les sujets. Et pardessus cette atmosphère vous écouterez avec ravissement la musique de Chopin, compositeur-pianiste polonais et ami de George Sand, pour ceux qui connaissent un peu la littérature. Une vie tourmentée mais pleine d’amour racontée par Mme Christine Barrault et qui, un soir d’avril, enchanta son public accompagnée du pianiste Nicolas Cerolo. Dans ce périmètre urbanisé, il se passe toujours quelque chose d’attrayant ! Et nous sommes contents !
Lucette Robyr
 

auteur : Lucette Robyr

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