07.01.2017 par ALBB
num.265 février 2017 p.06

SwissPass : passi vite...

Les détenteurs des abonnements TPG sont "invités" (ont-ils seulement le choix ?) à se procurer le "Swiss pass" lors du renouvellement. Pour ce faire, il faut s'armer de patience ... et d'un smartphone !

En effet, quand bien même les terminaux des ordinateurs TPG sont équipés d'une caméra - qui fonctionnait très bien jusqu'au 11 décembre - ils ne peuvent pas transmettre les photos d'identité au programme national ! Mention spéciale aux informaticiens !

Donc, l'employé doit envoyer un SMS au client. Cela permet de télécharger un lien internet (mais pas en WIFI, alors que la gare en est justement équipé !). Ensuite, le responsable sort de son guichet, prend le smartphone du candide candidat pour effectuer la prise de vue qui peut être acceptée - ou non - par le futur détenteur.

La photo est ensuite envoyée par SMS à Big Brother. Comme l'abonnement ne peut pas être établi sur place, il faut ensuite imprimer un duplicata, preuve que le titre a bien été acquis.

Le sésame est reçu par la poste environ une semaine après les démarches, format carte de crédit, avec un petit onglet "trou" de côté (c'est "design). Aucune date n'est mentionnée, ni quel abonnement a été validé... Grâce à ses deux puces RFID, ce nouveau support peut contenir de nombreuses infos telles que Mobity (partage de voitures), l'abonnement général des CFF et même des forfaits de ski en plus de l'abonnement TPG voulu. Le client recevra un SMS pour lui signaler que le service doit être renouvelé avant l'échéance.

Pour renouveler la carte TPG, 5 minutes suffisaient. Pour établir un nouveau SwissPass, il faut compter minimum un quart d'heure. Vive le progrès !

Il est donc vivement conseillé aux usagers TPG de se prendre à l'avance pour acquérir leurs abonnements, surtout si l'échéance est à un moment où d'autres nombreux clients pourraient avoir la même idée. Par exemple : début de l'année scolaire...

Un dernier détail qui peut prêter à sourire : il est tout de même piquant de vivre dans un pays où quatre langues sont reconnues "nationales" et que les entreprises fédérales en utilisent systématiquement une cinquième pour communiquer à tout le pays. Que ce soit la poste, les banques ou Swisscom (justement !), l'anglais domine. Curieux, non ?
 

auteur : Anne Lise Berger-Bapst