Une, et socialiste !
Et voilà, c’est fait, la commune de Versoix a élu son troisième conseiller administratif avec une participation record de 29%. A ce petit jeu, nous ne sommes pas les moins bons; pas les meilleurs non plus !
Ornella Ehnas (PS) est élue par le 51% des électeurs-électrices et Jean-Marc Leiser est le candidat malheureux du PLR avec le reste de ceux-ci, c’est-à-dire le 49% des voix; 62 de différence, un gouffre !
Versoix a déjà connu une conseillère administrative, Véronique Schmied, maire en 2000, 2003 et 2005.
Versoix a aussi déjà élu un conseiller administratif socialiste, Georges-Henri Jauslin (maire en 1988).
Mais c’est la première fois que Versoix cumule ces deux épiphénomènes : un conseiller administratif femme et socialiste.
Et tout va changer, car ceci est une révolution, comme on dit chez Apple.
Donc réjouissons-nous de savoir que cette révolution va éclairer le quotidien de l’administration communale, qu’elle saura apaiser les tensions qui semblent y régner, que notre nouvelle conseillère administrative parviendra, à l’aide de ses deux compagnons de l’exécutif versoisien, à ramener calme et sérénité dans le ménage communal. Bien qu’un ménage à trois comporte toujours quelques risques !
Quant à la répartition des dicastères, un peu de changement va s’avérer nécessaire pour retrouver l’efficacité souhaitée par les Versoisiens qui veulent voir avancer des projets trop longtemps passés aux oubliettes sous des prétextes financiers dignes d’Harpagon.
Et la liste est longue car il y a beaucoup de retard à rattraper. L’édifice de Versoix-Centre réalisé pour abriter un resto, la biblio et une salle d’expo c’est bien, concrétiser tout ce dont Versoix a besoin, sera encore mieux !
Souhaitons que cette présence féminine fasse de Versoix une bourgade attrayante tout au long de l’année car tous les Versoisiens n’ont pas la chance de vivre dans un environnement enga- zonné et fleuri, avec sur leur terrasse le traditionnel barbecue, le tout dans les zones où la vitesse est limitée à 30 km/h.
L’égalité des chances pour tous, c’est maintenant, dit-elle.
Même avec quelques roses, j’ai des doutes.
