Dans le cadre de la sensibilisation aux festivités du bicentenaire, c’était au tour de l’historien
M. Gérard R. Miège de nous informer sur «l’état général de la politique en Europe entre 1789, la chute de l’empire napoléonien et la Restauration». Le 22 avril, la sympathique salle du Boléro a permis d’accueillir chaleureusement la centaine d’auditeurs qui se sont régalés des propos animés de M. Miège. Son exposé, fondé sur son livre «Genève et la Suisse au temps des révolutions» édité en 2010 aux éditions Cabédita (Bière), nous a bien fait comprendre la situation et les enjeux de l’Europe à cette époque et, pour faire court, ... comment «le Grand-Genève» aurait pu facilement se réaliser il y a 200 ans. En effet, l’une des possibilités, envisagée lors de la définition des frontières, était de reprendre les frontières du «Département du Léman» sous le Directoire, «formant un ensemble si harmonieux» comprenant le Chablais, le Faucigny, le Genevois et le Pays de Gex ! Cette solution «visionaire» a échoué en partie à cause de la frilosité de quelques protestants de la Cité de Calvin qui s’y opposèrent, craignant d’être submergés par trop de curés sur ces terres catholiques. Ainsi Versoix est devenu le seul lien entre Genève et la Suisse !
