21.04.2015 par ro
num.248 mai 2015 p.08
Courrier de lecteurs 1

Thérapeutes déçues

Il y a un peu plus d’un an, quatre thérapeutes contactent la mairie de Versoix pour une demande de location de locaux dans le but d’ouvrir un cabinet de thérapies naturelles.
La demande arrive sur le bureau de Mr Trummer, architecte employé à la mairie, qui est tout de suite motivé par le projet et propose l’immeuble « Le Boléro » en construction à cette époque.
L’objectif de ces thérapeutes étant de pouvoir offrir à la population un espace avec différentes approches telles que le drainage lymphatique, le massage thérapeutique, la réflexologie, le massage prénatal, le ré-équilibrage énergétique, le reiki, l’ostéodouce, l’eft, le coaching ainsi que la nutrithérapie.

Différentes rencontres ont eu lieu avec la mairie pour réaliser ce projet dans les meilleures conditions. La mairie proposant des locaux neufs et prenant en charge les travaux d’aménagement ensuite répercutés sur le prix de location. Les premières réunions avec la mairie ont lieu au début de l’été 2014 avec comme objectif l’ouverture du centre thérapeutique avant la fin de l’année, les travaux devant être terminés pour novembre 2014. De mois en mois, la date d’entrée dans les locaux est repoussée, d’abord janvier 2015, puis avril, puis juin pour être finalement fixée à septembre 2015. Les thérapeutes s’inquiètent de la lenteur des réponses, et de la date de signature qui n’arrive pas à voir le jour, mais la mairie insistant sur la réelle envie de travailler avec elles, arrive à les convaincre de travailler sur une relation de confiance allant même jusqu’à leur proposer d’ouvrir le champagne et de rendre leur bail dans leur locaux respectifs.

C’est alors qu’à la veille de Pâques, sur convocation express de la mairie, les quatre thérapeutes apprennent par Mr Trummer, qu’il y a un coût supplémentaire pour les travaux que la mairie n’avait pas calculé. Ce coût s’élevant à 100'000.-

Devant l’aberration du montant les thérapeutes s’interrogent sur les motivations réelles de la mairie à vouloir faire avorter ce projet.
Il est juste de s’interroger sur les motivations réelles de ce changement de cap après toutes les promesses et engagements non tenus de la mairie.

Aujourd’hui, les thérapeutes se retrouvent dans une situation difficile pour le développement de leur activité et restent avec un goût amer face à la fiabilité et la confiance de la mairie.

Des thérapeutes déçues

auteur : rédacteur occasionnel

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