15.09.2013 par MG
num.232 octobre 2013 p.05
Amortisseur de bruit à l'aéroport

 Le 6 novembre 2012, la FAO a publié une demande d’approbation des plans pour la construction d'un amortisseur de bruit à l’aéroport. Les riverains les plus proches de l’endroit de cette construction, appuyés par l’ARAG, ont écrit à l’Office Fédéral de l’Aviation Civil (OFAC) pour expliquer leur opposition à une augmentation des heures disponibles pour des essais de moteur en puissance (EMP) des avions à réaction. Après être initialement resté sans opinion sur l’affaire, le conseil administratif de Meyrin s’est rallié aux opposants.
Après avoir consulté divers offices cantonaux et fédéraux, et en ayant reçu un document de 22 pages d’explications de l’aéroport, daté du 25 février 2013, l’OFAC a décidé de passer à l’étape suivante : les observations finales. Dans un courrier daté le 30 juillet l’OFAC a envoyé aux opposants les copies de tous les documents relatifs à cette demande.
En conséquence, au début d’août, en pleine période des vacances, nous avons reçu la demande officielle de fournir nos remarques et observations finales. Délai proposé : le 14 août ! 2 semaines au début d’août ! Et, dans l’éventualité d’une demande de prolongation de délai, il est précisé qu'il est possible d'octroyer 10 jours maximum.
Heureusement, nous n’étions pas en vacances, mais nous avons protesté vigoureusement contre cette limitation irréaliste. En conséquence, l’OFAC nous a généreusement prolongé le délai jusqu’à la fin août. Merci l’OFAC et au travail !
Après avoir réussi à consulter le comité de l’ARAG, au dernier jour du prolongement, j’avais envoyé par la poste les observations finales de l’ARAG. Un jour plus tard, j’ai décidé d’aider le responsable de l’OFAC en lui envoyant par courriel l’original de nos observations en format MS Word. Quelques secondes plus tard, j'ai reçu la réponse suivante : "Je suis absent jusqu'au mardi 10 septembre 2013 et répondrai à votre email à mon retour. Dans l'intervalle, votre email ne sera ni lu ni transféré."

Je vous laisse imaginer ma déception (et ma colère !) en lisant ces mots ! Est-ce qu’à Berne on nous prend pour les **** ?

auteur : Mike Gérard

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