12.11.2012 par LR
num.224 déc. 2012 p.05
Madagascar : l'aide de l'Unité Pastorale Jura

Située à l’est de l’Afrique dans l’Océan Indien, cette grande île de près de 15 millions d’habitants, chrétiens à plus de 50 %, fut un territoire d’outre-mer français dès 1946 et devint indépendant dès 1960. Le pays est formé de hauts plateaux granitiques et de massifs volcaniques. On parle le français et le malgache, la monnaie est le franc malgache. Sa capitale est Antananarivo (Tananarive) et l'on cultive du café, de la vanille, de la canne à sucre, du girofle, du manioc et du riz. La pêche et l’élevage bovin sont les principales ressources.
Voilà en gros la présentation. Mais ce qui nous intéresse de plus près c’est l’île Sainte-Marie, une petite île de 20’000 habitants au nord-est de Madagascar, dont la capitale est Ambodifototra. C’est là que notre curé Vincent Roos s’en alla prendre un peu l’air du temps sur toutes les réalisations effectuées avec l’aide financière des paroissiens de l’Unité Pastorale Jura, en collaboration – pour le transport de matériel – avec le Réseau des Entrepreneurs Solidaires, dont le responsable pour l’UP Jura est M. Edouard Montier.
Voilà plus de six ans que les Sœurs Filles de Marie œuvrent, par notre intermédiaire, auprès des plus démunis, de toutes races, de toutes cultures, de toutes religions ou athées, venant de la ville ou des campagnes, sans discrimination, en ayant ouvert un orphelinat, un dispensaire, une pharmacie et récemment, un laboratoire et une maternité. Elles assurent aussi une éducation scolaire à plus de 1400 enfants et s’occupent de la promotion féminine en formant les femmes à un métier. Leurs ressources viennent principalement de dons en médicaments, lait infantile en poudre, matériel médical pour soins. Notre argent sert aussi à la rénovation des bâtiments, au salaire du médecin. Sur place, les frères Mayer (Franco-Suisses) assurent le suivi de certaines tâches et le transport, par avion privé, de colis de Tananarive à l’île Ste-Marie chez les sœurs.
Il y a encore beaucoup à faire sur cette île, où annuellement plus de 2400 enfants ainsi que leurs parents sont soignés gratuitement. 50 enfants sont à l’orphelinat et malgré l’effort des sœurs, ils vivent dans une extrême pauvreté. Le climat et les tornades n’arrangent rien et sans cesse, il faut parer au plus urgent.
L’espoir et la volonté d’améliorer le niveau de vie des pauvres de l’île Ste-Marie, grâce à vos dons, sont le leitmotiv de l’Abbé Vincent, qui compte sur nous. 
 

auteur : Lucette Robyr

<< retour