26.03.2012 par ro
num.217 avril 2012 p.05
Du côté de l'Eglise néo-apostolique

La mort et la vie, la perdition et la délivrance, l’injustice criante et la grâce sans limites, l’échec apparent et la victoire éternelle : Vendredi saint et Pâques mettent en lumière la dimension tragique de la vie humaine.
Nous, gens des temps modernes, nous préférons nous attarder à la joie, à la vie et au plaisir, en refoulant nos peurs, la mort et nos défaites. Les peurs sont dissimulées, la mort est reléguée à l’hôpital, les défaites sont gardées secrètes. Le vendredi saint nous force à faire face aux calomnies, à la trahison, à la peur de la mort, aux moqueries, à l’humiliation, à la lâcheté, à la violence, à la douleur et à l’abandon. Jésus-Christ a supporté tout cela. Dans ce contexte, les noms de Juda, de Pierre, de Ponce Pilate, ou encore le larron sur la croix, les disciples d’Emmaüs et bien d’autres encore réveillent en nous des images douloureuses.

Certes, si nous avons nous-mêmes déjà vécu une situation semblable, nous ressentons la douleur de manière particulièrement forte, notamment si nous nous sommes brusquement retrouvés dans une situation quasiment sans issue, abandonnés de nos amis, si nous étions trop paresseux pour assister d’autres personnes et que ces dernières ont connu de grandes souffrances à cause de notre paresse, si nous avons été victimes de harcèlement, au travail ou au sein de la famille, si, par cupidité, nous avons fait du mal, pour ensuite perdre l’estime de nous-mêmes, si nous avons fait preuve de violence à l’égard d’autrui, en paroles ou en actes, et que nous n’avons pas pu nous racheter. Ce sont là de profondes souffrances que nous avons nous-mêmes vécues ou que nous avons fait subir à d’autres. Le Vendredi saint, jour de la mort du Christ, représente cela pour nous.
Nous pouvons fermer les yeux face à la souffrance, nous boucher les oreilles face aux lamentations ou nous jeter à corps perdu dans la joie de vivre, refouler par des fêtes et des rythmes endiablés ce qui nous rattrapera finalement un jour, parce que c’est la dure réalité.

Le Vendredi saint est comme un aiguillon dans la chair.

Le Vendredi saint nous force à prendre conscience du pouvoir du mal ; à regarder la mort en face, en tant que conséquence du péché ; à comprendre la déchéance et la perversité de l’être humain, pourtant incompréhensibles. Le Vendredi saint est défi et consolation à la fois, car le Vendredi saint me dit : Christ est aussi mort à cause de moi, et il est aussi mort pour moi ; à cause de mes péchés, et pour ma rédemption.
Au cours de la semaine sainte, préoccupons-nous du chemin que Christ a parcouru jusqu’à la croix et de nos péchés, de notre disposition vis-à-vis du mal, de notre impuissance à faire effectivement le bien. Portons le deuil de la mort de Christ et de notre forfait. Alors Pâques rayonnera d’autant plus clairement, ainsi que la conviction suivante : la puissance divine est plus forte que la mort ; son pardon est plus grand que mon péché ; et son amour est plus grand que la haine dans le monde. Tournons d’abord notre regard vers la mort de Jésus et vers l’abîme du péché, et laissons-nous ensuite saisir par la résurrection de Jésus-Christ, qui nous tire du péché vers le ciel.

Activités du mois d’avril

Tous les dimanches du mois : service divin à 9h30

Tous les mercredis du mois : service divin à 20h00

Service divin particulier :
Dimanche 15 avril, service divin de confirmation

Exceptions :

le dimanche 1er avril, jour des Rameaux, le service divin aura lieu à 9h30 à l’église
néo-apostolique de Nyon, sise à la route de St-Cergue 91, 1260 Nyon. Un apôtre servira la communauté.

Le dimanche 8 avril, jour de Pâque, le service divin aura également lieu à 9h30 à l’église néo-apostolique de Nyon
 

Église néo-apostolique de Suisse
Communauté de Versoix
Chemin de Villars 2, Angle Rte de St-Loup
1290 Versoix
www.nak.ch

auteur : rédacteur occasionnel

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