Gérald Bruchez
23.09.2011 par ro
num.212 oct. 2011 p.14
D'où vient Oucha … le Vent ?

Vous avez, peut être, rencontré ce gentil indien aux yeux bleus. Il se promène très souvent avec sa chienne Cheyenne (Berger Canadien) au bord de la Versoix, chez Cartier ou dans un ou autre négoce de Versoix. Vous vous êtes surement demandé qui il est et pour quoi il s’habille de cette façon originale. Peut être avez-vous pensé qu’il est fou, je vous assure non.

Ce monsieur, Gérald Bruchez, est un valaisan de pure souche, il s’habille de cette façon depuis des années. Il n’est pas fou mais prône l’individualisme, il est peut être un peu excentrique mais surtout anti conformiste.

Tout a commencé lorsqu’il a débuté, en 1972, à faire des courses de side-car, en tant que pilote et surtout passager... Championnats du monde inclus, puis suivirent des championnats de cuad, (champion suisse), organisation des championnats suisses de trial (qu’il faisait aussi) et le plus étonnant de tout ; champion cuisse d’uni-cycle. Ne lui demandez pas s’il est biker... Il n’a pas de moto depuis sa jeunesse et n’en veut pas, les courses lui suffissent. D’ailleurs il trouve les routes dangereuses pour les deux roues vu l’indiscipline et l’irrespect de ces derniers.

Etre un « singe » (passager) dans le panier d’un side-car formule 1 est très périlleux, à 300km/h, à quelques centimètres du sol, ça fait froid au dos, d’ailleurs les pilotes des side-cars appellent leurs passagers des « fou furieux »... Mais lui il n’a pas peur... Et c’est pour cette raison qu’on l’a appelé « l’Indien ».

C’est un sportif accompli, il a fait des courses à pieds tels que : Le tour des Dents du Midi, Course radio Chablais, Martigny – Verbier, Tour des alpages Ovronnaz, Ollon – Villars Roc d’Orsay, Ovronnaz – Cabanne Rembert, Mémorial Maurice Coquoz... entre autres. Oucha... le Vent, en langage crow, lui va bien comme nom... pour l’attraper il faut se lever tôt.
Dès lors et depuis sa retraite anticipée il s’est intéressé à la philosophie amérindienne, son amour et respect pour la nature est inébranlable.
Depuis peu il fait pousser des herbes sacrées amérindiennes à Genthod, pour son plaisir, où il a posé son tipi.

Dana Sokopp

auteur : rédacteur occasionnel

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